La cinquième œuvre de la mythique franchise d’Astérix est enfin sortie en salle. Le 1er février, les spectateurs ont découvert la nouvelle aventure de nos irréductibles Gaulois dans le film le plus attendu de ce début d’année 2023, Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu.
Orchestré par le réalisateur Guillaume Canet, cette superproduction française est un enjeu cinématographique crucial. Contrairement aux derniers films, dont le fameux « Mission Cléopâtre (2002) » qui avait réuni 15 millions de téléspectateurs, l’œuvre ne se base pas sur une BD originale, mais sur un scénario inédit.
Est-ce le nouveau succès du box-office français ? Que vaut cet opus ? Retrouvez notre avis complet.
Sommaire
Le synopsis du film
En l’an 50 av. J.-C., l’Impératrice de l’Empire chinois est victime d’un coup d’État fomenté par un prince félon. Emprisonnée dans un cachot, la Chine entière tombe sous le joug du prince, mais une lueur d’espoir subsiste : la fille unique de l’impératrice, qui réussit à s’enfuir de justesse.
Aux côtés de Graindemaïs, de sa fidèle guerrière Tat Han et d’un commerçant phénicien, cette dernière se rend en Gaule afin de demander l’aide de deux courageux Gaulois : Astérix et Obélix.
Les irréductibles ne tardent pas à accepter de venir en aide à la Princesse et partent vers la Chine pour libérer l’Impératrice et son pays.
C’est alors que César et sa puissante armée prennent la direction de l’Empire du Milieu, assoiffé de nouvelles conquêtes…
Un casting 5 étoiles
Suite aux succès des « Petits mouchoirs » et de « Ne le dis à personne », Guillaume Canet s’attaque à sa toute première superproduction.
Les acteurs principaux
Cette figure du cinéma français a décidé de prendre le cap vers la Chine accompagné d’un véritable casting doré. Dans le rôle d’Astérix, Canet s’entoure de Gilles Lellouche qui interprète Obélix et de Marion Cotillard qui se transforme en Cléopâtre.
Les célébrités et figurants surprises
Le trio se retrouve entouré d’une pléiade de célébrités de la chanson, du football et de YouTube. Alors que Vincent Cassel devient un conquistador sous les traits de Jules César, des grands noms de la musique font leur apparition comme la chanteuse Angèle (Falbala), Orelsan (Titanix) Bigflo et Oli (Abdelmalix et Toufix) ou encore Matthieu Chedid (Remix).
Les Youtubeurs Mcfly et Carlito endossent quant à eux les rôles de Cubitus et Radius, Pierre Richard celui de Panoramix et le footballeur Zlatan Ibrahimovic surprend le public en guess star.
Notre avis sur Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu
Astérix et Obélix : l’Empire du Milieu se présente comme une œuvre incommensurable qui a nécessité plus de 65 millions d’euros de budget. Malgré une critique sévère, le film a fait le septième meilleur démarrage de tous les temps dans l’hexagone, avec plus de 460 000 entrées vendues le mercredi 1er février.
Les atouts
Le film est fort d’une aventure un brin exotique, dans des scènes dotées d’une belle palette de couleurs. La trame est riche en humour et quelques temps forts se font sentir.
Certains acteurs sortent du lot, notamment Vincent Cassel qui interprète un Jules César nonchalant, légèrement complaisant et fou amoureux de Cléopâtre. Les nombreux figurants de renoms permettent de découvrir diverses personnalités dans des rôles parfois décalés. De quoi amener une note surprenante, mais plaisante !
Les faiblesses
Cette dernière œuvre essuie les tirs de la critique. En effet, plusieurs points faibles peuvent être relevés. Tandis que l’on s’attend à un souffle épique, le film ressemble plutôt à une succession de saynètes humoristiques désaccordées.
La narration en prend un coup et la trame tourne vite en rond. Sans liant, le scénario souffre d’un humour parfois lourd et manque de sérieux par moment.
Conclusion
Malgré ses quelques défauts, le film d’Astérix et Obélix : l’Empire du Milieu reste un incontournable. L’œuvre se hisse vers les sommets grâce à son casting inédit et à un univers propre aux irréductibles Gaulois. Néanmoins, ce nouvel opus fait difficilement mieux que Mission Cléopâtre (2002), succès historiques aux répliques cultes.
Image à la une : Le Parisien.
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